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Démontage intérieur
Les sièges PDF Imprimer Envoyer

Première étape, la plus simple et la plus rapide : le démontage des sièges.

 

Sur les Setra, les banquettes sont fixées sur un rail donnant dans le couloir par deux petits ergots et sur un autre fixé à la paroi latérale par de simples boulons de 13.

Le petit boitier qui dépasse semblent être en fait une sonde pour le chauffage. Les thermostats présents sur chaque centrale se trouvent donc complétés par des capteurs dans l'habitacle. Zoom sur l'objet bizarre

Pour démonter la fixation latérale, il faut passer par le haut de l'accoudoir et déserrer les deux écrous aux extrémités (celui du centre ne servant qu'à plaquer la plaque de contact sur le rail via un ressort).

 

 

Particularité (?) de notre campignard, une banquette rabattable. Gain de place certain, d'ailleurs, la carte grise fait état de 57 places...

Les fixations sont prises sur le rail de l'allée et sur le treillis à travers le plancher. Un écrou est rendu inaccessible par la présence du ressort de rappel, il faut donc le désolidariser avant de chercher à démonter les fixations. Là, rien de tel qu'une goupille d'étrier de frein de voiture utilisée comme chasse boulon.

Et hop, le tour est joué...

 

 

Troisième système de fixation, les deux dernières banquettes doubles sont montées sur un système de basculement (mais uniquement pour maintenance et accès à la trappe moteur). Il est ici question d'écrou papillon.

Les écrous papillons retirés, la banquette bascule (à condition d'avoir retiré celle juste devant car sinon ça manque de place) et laisse apparaître de jolis écrous bien coriaces...

D'où l'action préventive d'inondation de dégrippant...

 

 

On arrive enfin à la banquette arrière. Les sièges se retirent facilement en déboulonnant les pattes venant s'accrocher dans le rail de réglage des assises. Petit plus certainement utile pour une réutilisation ultérieur de ces sièges, ils sont eux aussi inclinables...

C'est maintenant que la situation c'est compliquée. Des boulons de fixation n'ont pas voulu se débloquer. S'agissant de boulon " étoile " ce fut casse de l'embout ou foirage du dessin et ce, malgré la dose de dégrippant.

Ma volonté de " démontage conservateur " a du en prendre un coup. Il a été nécessaire de procéder à la découpe des têtes pour former un trait permettant d'utiliser un gros tournevis plat ou faire totalement sauter la tête de l'écrou. Deux supports se sont vus bien amochés...

 

Mais bon, au final, ça fait bien vide et tellement grand...

 

 

 

Au passage, petite présentation de la manière de redonner l'intégralité de l'inclinaison au dossier. Pour limiter les jeux lors d'un transport scolaire (?), des cales sont positionnées sur les vérins. Il suffit de les faire sauter avec un tournevis et de toutes les retirer (les anneaux blancs sur les photos).

Mise à jour le Jeudi, 15 Avril 2010 23:48
 
Lumières, orifices d'air et hauts parleurs PDF Imprimer Envoyer

Une fois le bas dégagé, il faut s'occuper du haut. C'est nettement plus simple de faire dans cet ordre pour circuler Content.

Les portes bagages sont constitués de deux parties : une zone dédiée à recevoir divers objets des voyageurs (décoration identique à celle des sièges) et l'espace " confort " avec les blocs lumières à intensité variable, les bouches d'aération (et donc les conduits d'air pulsé & chauffage) orientable et les hauts parleurs.

Cette seconde partie est montée sur pivot afin de permettre un accès pour entretien. Il suffit de dévisser les vis de maintien.

Pour simplifier les manipulations et le poids, la longueur est divisée en plusieurs morceaux et c'est pas plus mal...

Les choses sont bien pensées, un petit système de retenu permet d'éviter de se prendre le pan sur la tête lors du dévissage de la dernière fixation...

Ce drôle d'écrou est très simple à défaire... une fois que l'on a découvert la manière de procéder : il suffit de tirer dessus et l'ergot se désolidarise.

Et voilà....

Dans le fond de la glissière, on peut apercevoir les petits embouts plastiques qui viennent protéger les vis de fixation qui dépassent (c'est bien pensé pour éviter de se blesser...). Mais avant de passer par là, il est préférable de retirer tous les fils. Donc on note pour un éventuel remontage d'un élément donné et hop, désossé...

On peut passer au démontage de la baguette de maintien. A noter que l'on peu aussi retirer le panneau de la partie en caoutchouc en le faisant glisser. Mais autant retirer l'ensemble car de toute façon si l'on veut faire du grand vide, il faudra démonter le car fixé sur le haut du car.

Pour voir les têtes des vis, on retire le cache (bien plus facile à retirer qu'à remettre donc si une partie doit être conservée en l'état, autant anticiper l'arrêt et limiter ses ardeurs à l'arrachage même si c'est bien amusant et défoulant Complice). Le coulissement indiqué juste avant se fait sur la bande noire entre le bloc air/lumière/haut parleur et la fixation.

Petit zoom sur le bout de la vis qui dépasse du montant " mural ".

Et voilà le résultat :

Sauf que sur cette photo il y a aussi d'autres étapes de faites Sourire, et pas des moindres pour les poignets...

 

 

 

Mise à jour le Jeudi, 15 Avril 2010 23:49
 
Portes bagages PDF Imprimer Envoyer

Les portes bagages du haut sont fixés au plafond par des équerres fixées sur les montants de la caisse et sur une grande poutrelle qui sert de séparation entre la zone bagage des passagers et l'espace technique de circulation de l'air et de passage des fils électriques.

Commençons par retirer le cache sur l'avant des montants centraux ou aux extrémités (simple écrous de 10 sous un cache plastique noir facile à faire sauter).

On découvre un écrou qui était caché sous le cache. Un déblocage peut être effectué mais le laisser en place car même si le panneau tient avec les écrous retirés, il suffit d'un pression là où il faut pour le voir descendre et comme il est encore fixé au fond.....

Le plus simple, c'est de dévisser la baguette du fond (le petit rail en aluminium avec plein de petits boulons aux écrous de 8).

Le câble bleu qui file correspond aux petits éclairages de l'intérieur des soutes.

Simple à retirer mais quand même fragile au niveau des pattes de fixations... Il suffit d'un petit coup de tournevis bien placé pour le faire sortir de son encastrement.

 

Bon le bas est maintenant retiré mais il faut s'atteler aux " équerres ". Sauf qu'aucune vis n'est apparentes car elles sont en fait masquée par la plaque blanche qui fait office de toit au rangement. Toujours dans l'esprit du démontage conservateur, retrait des plaques que plafond pour accéder aux baguettes gênant l'extraction des parties hautes.

Que de souvenirs et nostalgies avec ces petites vis à la tête si fragile..... ou foirées au montage !

Même une fois les deux baguettes retirées (l'une sur l'autre, c'est le système d'aspiration de l'air intérieur) ce n'est pas encore gagné. Les plaques sont collées au montant... Pour ne pas les casser, on peut passer par le coup des deux tournevis en leviers progressifs.

 

Et finalement, on arrive à voir l'équerre dans son ensemble...

Sa fixation à la poutrelle est simple : glissière sur la partie haute et boulon sur le bas. Pouvant accéder des deux côtés, cela ne pose aucun problème. Reste les vis autoforeuses du haut qui donnent la drôle de sensation de n'avoir aucune prise et de s'entortiller dans quelque chose avant d'offrir de la résistance (à ne plus perdre car sinon, c'est la galère pour réussir à l'obtenir à nouveau). C'est là que les poignets dégustent...

 

Enfin.

Et pour la beauté des yeux, avec les caches et les rails de maintien...

 

Il ne reste plus que la poutrelle centrale à retirer. Elle est en deux morceaux et simplement rivetés aux montants de la caisse. Un bon coup de mèche de 10 pour faire sauter la tête du rivet et le tour est joué. Attention, elle pèse son poids et seul c'est pas évident de la retirer : j'ai opté pour la fixation via un gros tendeur qui s'allongeait au fil des rivets dégommés...

 

 

Aaaaaarrrrrrfffffffff, un champ de guerre.....

Mise à jour le Jeudi, 15 Avril 2010 23:50
 
Démontage de l'habillage arrière PDF Imprimer Envoyer

Rien de bien méchant dans un premier temps : l'habillage se retire en éliminant les différentes baguettes et la technique des doubles leviers pour décoller des montants.

 

 

Je n'ai pas de photos des montants métalliques sur les côtés : protection du passage des faisceaux électriques et des conduites d'eau pour les centrales thermiques. La plaque a été découpée à la cisaille à métal. Les rails hauts seront également retirés (il ne reste que une ou deux vis sur la longueur, le temps de trouver une solution pour les retirer seul sans risque d'accrocher un tuyau d'air ou le robinet de secours. Bref, la fin plus tard car mise en stand-by pour le moment....... Complice

Mise à jour le Jeudi, 15 Avril 2010 23:50
 


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